jeudi, 10 octobre 2024

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show17LES AMIS DU LIVRE DE MELUN

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Les Amis du livre

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Présence: le samedi et le dimanche

Heinrich BLÖMEKE

BLOMEKE Heinrich

 

 

01319 COUV 77terreur Heinrich BLÖMEKE formé dans les universités de Cologne, Berlin et Paris 1-Sorbonne, où il a obtenu en 1978 une maitrise d’histoire, avant de préparer une thèse sur les sociétés politiques et la « Terreur » dans le département de Seine-et- Marne, soutenue en 1986 à la Freie Universität de Berlin et publiée en allemand en 1989. Il a poursuivi sa carrière comme directeur des centres culturels allemands d’Ann Arbor (USA), Alger et Singapour, puis comme directeur régional des réseaux du Goethe-Institut en Asie du Sud, Europe centrale et Asie du Sud-Est/Australie/Nouvelle-Zélande.

La Seine-et-Marne est née de la Révolution de 1789. Ce département rural contrasté, appartenait à la grande aire d’approvisionnement de la capitale, tout en restant distant du centre révolutionnaire parisien.

A la faveur des événements et grâce aux élections, de nouvelles couches de la population s’engagèrent dans les affaires publiques. Cette mobilisation politique et sociale des citoyens des villes et des campagnes atteignit son apogée en 1793-1794, lorsque la Seine-et-Marne connut un essor spectaculaire des clubs politiques et des comités révolutionnaires, instruments de l’effort de guerre du gouvernement jacobin, mais aussi moyens de préservation de l’autonomie locale et d’expression des aspirations des populations. En se fondant sur un dépouillement exhaustif des archives nationales, départementales et communales, l’auteur s’est efforcé de brosser un tableau nuancé des principaux faits et des grands acteurs de cette phase clé de la révolution dans le département. Quels furent l'impact et les limites de la mobilisation politique sur le terrain ? Quel était le profil social et culturel des membres des clubs et des comités révolutionnaires, mais aussi des opposants à la radicalisation et des victimes de la répression ?

Sillonné en l’an II par des représentants en mission de la Convention jacobine chargés d’exécuter des mesures d’exception et de « mettre la Terreur à l’ordre du jour », afin d’assurer le ravitaillement de la capitale et de sauver la République assiégée, la Seine-et-Marne ne connut pas un régime sanguinaire de persécution des « ennemis de la Révolution ». Le département ne fut pas pour autant totalement épargné par la répression politique : des centaines de citoyens furent internés comme "suspects" et près de 150 furent déférés devant le Tribunal révolutionnaire de Paris, dont au moins 86 furent victimes de la guillotine. La vie quotidienne des habitants de la Brie et du Gâtinais fut fortement affectée par les recrutements militaires, les réquisitions agricoles de la Brie, les mesures de « Terreur économique » et plus encore par le mouvement de la déchristianisation, marqué par la fermeture des églises pendant plus d’un an, l’abdication voire le mariage plus ou moins forcés des prêtres, et des tentatives de popularisation de nouveaux cultes révolutionnaires.

De ce moment bref mais intense, les habitants de Seine-et-Marne gardèrent un vif souvenir forcément mitigé. La Révolution marqua une rupture irréversible avec l’ancien régime féodal et clérical, tout en ouvrant la voie de la démocratie libérale, par la participation élargie des citoyens aux affaires publiques, donnant l’espoir de satisfaction de leurs aspirations individuelles et sociales, d’un meilleur avenir, sinon d’un « bonheur commun ».


 

 

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