jeudi, 25 avril 2024

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show17LES AMIS DU LIVRE DE MELUN

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Pour les auteurs et animations :

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Administration :

Les Amis du livre

Espace Saint-Jean
26 placeSaint-Jean 77000 Melun

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Présence: le samedi et le dimanche

Bernard BRUCHE

couv fontainebleau portrait

couv fontainebleau recto 300Fontainebleau, Histoire et Légendes, tome 1, sortira pour le Salon de Melun, 2022.
Bernard BRUCHE nous explique pourquoi un nouveau livre sur Fontainebleau, il en est paru beaucoup au cours du siècle précédent.
J’ai beaucoup donné à la ville en tant que président d’association de défense, de l’Union des commerçants, de maire adjoint… Avec ces responsabilités, j’ai eu à traiter de nombreux dossiers dont une partie risque de disparaître dans les limbes de l’histoire bellifontaine.
Depuis mon arrivée à Fontainebleau, en 1975, j’ai aussi réuni de très nombreux documents, des cartes postales, des livres anciens. Ils s’entassent, ils sont traités et permettent d’avoir une documentation inédite.
Derrière les apparences se trouvent la vérité et la réalité, mon seul souci, comme l’ont fait les historiens bellifontains que sont : Plouchard, Bourges, Stein ou Herbet est de relater à partir d’écrits anciens des bases historiques. Certains pourront être surpris, mais ces explorations dans le temps ont une réalité. Par exemple, je ferai la différence entre les « hôtels » particuliers ou touristiques démolis et reconstruits sur un terrain. La vérité est quelquefois très éloignée de celle donnée par les historiens contemporains.
Le patrimoine bellifontain comporte plus d’immeubles de la fin des années 1800 que d’immeubles réellement anciens. Il y a un siècle, un historien écrivait que sur les seuls bâtiments d’époque, il en restait un, celui de Pompadour, je ne l’accompagnerai pas sur ce terrain, mais il n’est pas loin de la vérité.
Il y a dans ce livre près de cinq cents cartes, gravures et dessins ; la plus importante documentation graphique pour décrire quelques centaines de mètres : trois places et deux rues.
D’autre part, j’ai souhaité un ordonnancement, les rues se suivent et les images ne s’intercalent pas. En conséquence, je n’ai pu utiliser des cartes anciennes qui n’étaient pas localisées ou dont la situation était douteuse.
Dans ce livre j’ai essayé d’être objectif, mais dans les dossiers où je fus impliqué j’utilise les ressources connues, elles peuvent déplaire, mais les sauveurs d’aujourd’hui peuvent avoir été les tueurs d’hier.
Compte tenu de la densité d’informations, il sera réalisé au moins cinq tomes sur Fontainebleau. De nombreuses citations sont utilisées afin de ne pas trahir l’Histoire, les sources sont la presse locale et nationale, les historiens pour les faits avant 1945.
Une règle : ne sont traités que les bâtiments pour lesquels une photo, un dessin, une publicité, bref un document écrit est disponible.
Bonne lecture et à bientôt pour le second tome : de la Poste aux Héronnières…

 

 


 

 

Présence: le samedi et le dimanche

Camille DABIN

Camille DABIN Saint-Mammès

 

 

Saint-MammèsSAINT-MAMMÈS, toute une Histoire...
Ce livre qui a pour vocation d'éclairer un peu ce qu'a été l'histoire de notre village avant le XXIème siècle à, lui aussi, sa propre histoire.
En effet, pour certains chapitres, il est le résultat d'un travail collectif qui a duré huit années et a sollicité de nombreux participants - particuliers, entreprises, commerçants, services publics ou administrations - qui, pour certains m'ont apporté une aide déterminante.
Il y en a eu des dizaînes et pour la quasi-totalité, il s'agit de Mammésiens actuels mais aussi de natifs de ce village qui ont été amenés à le quitter mais y sont restés attachés. Pour certains, mes sollicitations ont parfois frisé le harcèlement et malgré cela, avec une disponibilité remarquable, beaucoup m'ont nourri de leurs souvenirs personnels mais également de ceux de leurs parents et grands-parents, de photos, de documents (actes notariés, courriers, factures, articles de presse...), d'anecdotes...
Tout naturellement, il y a parmi eux de nombreux mariniers actifs ou retraités qui m'ont apporté une aide précieuse en particulier pour les chapitres sur "La batellerie" ou encore "Les inondations en Seine amont".
Beaucoup parmi eux étaient des amis ou le sont devenus et c'est une autre facette intéressante de ces recherches et de ces relations qui m'ont permis de les connaître encore mieux.
J'espère que toutes et tous reconnaitront leur apport à la lecture de ce livre et que, pour le moins, ils y trouveront quelque intérêt.
Je voulais donc, au moyen de ce préambule, les remercier de leur participation car c'est sûrement la compilation de tous les éléments qu'ils m'ont fournis qui aura permis que mes écrits soient le plus proche possible de la vérité, ce qui était mon principal objectif.

 

 


 

 

Présence: le samedi et le dimanche

Heinrich BLÖMEKE

BLOMEKE Heinrich

 

 

01319 COUV 77terreur Heinrich BLÖMEKE formé dans les universités de Cologne, Berlin et Paris 1-Sorbonne, où il a obtenu en 1978 une maitrise d’histoire, avant de préparer une thèse sur les sociétés politiques et la « Terreur » dans le département de Seine-et- Marne, soutenue en 1986 à la Freie Universität de Berlin et publiée en allemand en 1989. Il a poursuivi sa carrière comme directeur des centres culturels allemands d’Ann Arbor (USA), Alger et Singapour, puis comme directeur régional des réseaux du Goethe-Institut en Asie du Sud, Europe centrale et Asie du Sud-Est/Australie/Nouvelle-Zélande.

La Seine-et-Marne est née de la Révolution de 1789. Ce département rural contrasté, appartenait à la grande aire d’approvisionnement de la capitale, tout en restant distant du centre révolutionnaire parisien.

A la faveur des événements et grâce aux élections, de nouvelles couches de la population s’engagèrent dans les affaires publiques. Cette mobilisation politique et sociale des citoyens des villes et des campagnes atteignit son apogée en 1793-1794, lorsque la Seine-et-Marne connut un essor spectaculaire des clubs politiques et des comités révolutionnaires, instruments de l’effort de guerre du gouvernement jacobin, mais aussi moyens de préservation de l’autonomie locale et d’expression des aspirations des populations. En se fondant sur un dépouillement exhaustif des archives nationales, départementales et communales, l’auteur s’est efforcé de brosser un tableau nuancé des principaux faits et des grands acteurs de cette phase clé de la révolution dans le département. Quels furent l'impact et les limites de la mobilisation politique sur le terrain ? Quel était le profil social et culturel des membres des clubs et des comités révolutionnaires, mais aussi des opposants à la radicalisation et des victimes de la répression ?

Sillonné en l’an II par des représentants en mission de la Convention jacobine chargés d’exécuter des mesures d’exception et de « mettre la Terreur à l’ordre du jour », afin d’assurer le ravitaillement de la capitale et de sauver la République assiégée, la Seine-et-Marne ne connut pas un régime sanguinaire de persécution des « ennemis de la Révolution ». Le département ne fut pas pour autant totalement épargné par la répression politique : des centaines de citoyens furent internés comme "suspects" et près de 150 furent déférés devant le Tribunal révolutionnaire de Paris, dont au moins 86 furent victimes de la guillotine. La vie quotidienne des habitants de la Brie et du Gâtinais fut fortement affectée par les recrutements militaires, les réquisitions agricoles de la Brie, les mesures de « Terreur économique » et plus encore par le mouvement de la déchristianisation, marqué par la fermeture des églises pendant plus d’un an, l’abdication voire le mariage plus ou moins forcés des prêtres, et des tentatives de popularisation de nouveaux cultes révolutionnaires.

De ce moment bref mais intense, les habitants de Seine-et-Marne gardèrent un vif souvenir forcément mitigé. La Révolution marqua une rupture irréversible avec l’ancien régime féodal et clérical, tout en ouvrant la voie de la démocratie libérale, par la participation élargie des citoyens aux affaires publiques, donnant l’espoir de satisfaction de leurs aspirations individuelles et sociales, d’un meilleur avenir, sinon d’un « bonheur commun ».


 

 

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